Mon premier parcours en Chine était mon premier grand voyage. Je n’étais encore jamais sorti de l’Europe. J’avais certes déjà pris l’avion mais pas plus de 2-3 heures d’affilées. J’avais donc un peu d’appréhension quand à la durée du vol. Il faut dire que le trajet est très long, environ 10 heures de vol de Paris à Pékin ! Mais la promesse de ce voyage était forte : découvrir un pays et une culture très différents des nôtres et dont j’ignorais tout.
Les démarches administratives
Tout à donc commencé pour moi à la mairie de mon domicile pour demander un passeport. A l’époque j’habitait dans le Val d’Oise, il n’y avait donc pas grand monde et cela c’est fait relativement facilement. Un formulaire rempli, mes empreintes scannées, quelques timbres fiscaux et 15 jours plus tard j’étais l’heureux propriétaire d’un passeport biométrique !
La deuxième étape concernait le visa. Il faut se rendre à l’ambassade de Chine. On vous remet un formulaire à remplir et vous devez vous acquitter de 70€ (à l’époque, le tarif à augmenté depuis). Une mention sur le formulaire m’a fait sourire, en effet le visa est délivré sous quelques jours mais pour les personnes qui souhaitent avoir une réponse dans les 24 heures, il est possible de payer un peu plus cher pour faire passer son dossier sur le dessus de la pile. Business is business !
Pour les vols nous avons opté pour Air China. Cette compagnie proposait des tarifs intéressants comparés à d’autres comme Air France par exemple. De plus, outre les vols Paris-Pékin et Pékin-Paris, nous avions besoin de vols internes, que nous avons pu réserver en même temps.
Le trajet
Nous étions donc parés pour les 10 heures de vols ! Je ne sais pas si cela était dû au fait que je prenais un long courrier pour la première fois ou si cela venait de l’excitation du voyage, mais j’ai trouvé que le vol s’est plutôt bien passé et que cela n’était pas aussi long que j’avais pu imaginer. En fait, avec du recul, j’ai trouvé le trajet retour beaucoup plus ennuyant !
L’arrivée … le choc !
Enfin arrivés à Pékin, nous avons découvert un aéroport tout neuf. Des panneaux rappelant les jeux olympiques de Pékin et quelques sculptures traditionnelles étaient les seuls indices pour nous rappeler que nous étions en Chine, le reste étant plutôt standard dans un aéroport.
Une fois nos bagages récupérés, nous nous sommes dirigés vers la station de métro pour rejoindre le centre de la capitale. Le métro de Pékin est très moderne et les rames n’étaient pas trop chargées au départ de l’aéroport. Le trajet était donc plutôt agréable.
Arrivés à destination, nous sommes sortis du métro. C’est en quittant le confort des rames et l’air conditionné que j’ai eu un premier choc ! Imaginez que vous quittez un environnement aseptisé, où l’air est maintenu à 22 degrés pour vous retrouver dans une rue agitée. Bruit, chaleur, humidité dans l’air, du monde partout, des gens qui me dévisage… et une sorte de brouillard qui nous empêche de voir le ciel !
Bref un véritable choc qui m’a fait me dire « mais qu’est ce que je fais là ! ».
Une effervescence passionnante
Nous avons réussi tant bien que mal à trouver la route de notre hôtel. Nous en avons profité pour nous reposer un peu et, pour ma part, pour reprendre mes esprits ! Nous sommes ressorti le soir pour visiter un peu le quartier dans lequel nous nous trouvions. Nous étions dans les hutongs, quartier traditionnel de Pékin. Cette fois ci j’ai trouvé que l’effervescence des petites rues donnait vraiment envie de se balader et que l’on pouvait être surpris à chaque coin de rue. Entre les boutiques qui vendent de tout, les boui-boui dans lesquels vous pouvez manger à n’importe quelle heure, les magasins de thé, etc… notre curiosité est relancé de rue en rue.
Vous l’aurez compris, mon premier contact avec la Chine a été un vrai choc ! On a beau avoir des images en tête et essayer de se préparer, ce n’est que sur place qu’on prend conscience des différences avec l’environnement auquel nous sommes habitués. Mais très rapidement, l’étonnement à fait place à la curiosité et j’ai découvert une ville passionnante qui me tardait d’aller visiter !